Le travail d’Eszter s’articule autour de notre relation avec notre environnement en tant qu’habitant de la cité. Avec une multicouches de cartes réelles ou imaginaires (L’artiste utilise des plans de ville, d’autoroutes, de métro…), elle rend compte des cheminements nécessaires pour nous y situer et y trouver notre place, tant du point de vue physique que mental.
L’installation dans l’Abbaye est une réflexion sur les ressentis des citoyens. Les personnages avec leur tête et pieds en forme de puzzle, font l’expérience du difficile équilibre sur la ligne de crête entre conjoncture et compréhension. Nous portons en nous une « cité » qui subit transformation et évolution...
L’artiste utilise dans ses travaux récents les journaux comme matière première. Ils sont fragiles et éphémères, porteurs d’une histoire récente ou passée et en même temps symbole de l’avalanche de nouvelles qui nous arrivent chaque jour…
L’installation à l’Abbaye d’Alspach regroupe des œuvres existantes avec d’autres créées spécifiquement avec le carton de la papeterie.
Eszter Bornemisza est née en 1955 en Hongrie où elle vit et travaille.
Après des études universitaires de Mathématiques et statistiques, elle a travaillé comme chercheuse statisticienne en sciences sociales de 1978 à 1998.
Puis elle s’est orientée d’abord vers le patchwork d’art puis vers la création de grandes tentures textiles. Elle est devenue artiste indépendante dans l’art textile et l’art papier. Elle a participé à de nombreuses expositions dans le monde entier.
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Entrée libre les samedis, dimanches et Jours fériés de 14Hà 18H selon conditions sanitaires.
Dans le passé, les abbayes étaient un Refuge pour les voyageurs, un centre de contemplation et un dépositaire de la culture.
Pour Anna Van Bohemen, l’Abbaye d’Alspach, au milieu d’un site de recyclage du papier, a une symbolique remarquable : le témoignage de notre ancienne culture empreinte de sobriété se confronte à notre actuel mode de vie gaspilleur.
L’installation fait revivre cet espace en tant que Refuge et lieu de Culture.
Issue d’un milieu polonais catholique, l’artiste estime qu’un tel espace n’est pas seulement protégé par des murs mais aussi et surtout par des incantations magiques sous forme de signes, images et de formules qui le préservent des influences maléfiques.
Elle dit : « Ce phénomène fait partie de moi et il m’inspire. »
Née à Rotterdam d’une mère polonaise et d’un père néerlandais, Anna van Bohemen a été très influencée par les vacances passées chez ses grands parents dans la campagne polonaise d’après-guerre. En particulier, l’art innovant du tissage polonais inspiré par la célèbre artiste polonaise Magdalena Abakanowicz a éveillé son intérêt pour l’art.
Elle a étudié la pédagogie pendant plusieurs années avant que l’appel de l’art soit devenu trop fort. Elle est diplômée de l’académie des Beaux-Arts de Breda.
Elle a été artiste indépendante avec succès pendant plusieurs années. Mais son intérêt pour la pédagogie s’est rappelé à elle et elle a enseigné dans des écoles d’art et a travaillé au développement artistique dans les écoles primaires.
Aujourd’hui, elle est de nouveau pleinement active en tant qu’artiste indépendante dans le travail du papier principalement.